top of page
  • Jardins de Cocagne

[Témoignage] Ludovic, ancien salarié, nous parle de son parcours aux Jardins de Cocagne de Fleurance

Dernière mise à jour : 30 août 2019

Découvrez aujourd’hui Ludovic Dubert, ancien salarié des Jardins de Cocagne de Fleurance. C’est avec grand plaisir qu’il a accepté d’être le premier à nous livrer son témoignage pour nous faire part de son expérience dans notre structure, qu’il considère comme une belle opportunité à saisir.


Ludovic Dubert nous livre son témoignage d'ancien salarié au sein des Jardins de Cocagne de Fleurance
Ludovic Dubert, ancien salarié au sein des Jardins de Cocagne de Fleurance

J’ai rejoins l’équipe des Jardins de Cocagne de Fleurance…

En mars 2016 et je suis resté 2 ans. Mon arrivée fait suite à des difficultés que j’ai rencontrées personnellement. Rejoindre cette équipe m’a permis de reprendre un appartement, de récupérer de l’autonomie. J’ai connu la structure grâce à un salarié qui m’en a parlé, et je me suis ensuite rapproché de Pôle Emploi et de ma conseillère pour entamer les démarches afin d’intégrer l’équipe.


Ce que cette expérience m’a apporté…

J’ai « touché » à tout, un peu comme tout le monde, mais c’est vrai que je me suis surtout spécialisé dans la gestion des tracteurs comme j’aime les machines. Cela m’a permis d’en savoir un peu plus sur les légumes, de prendre la main sur les tracteurs, sur la façon de travailler les terres mais aussi d’apprendre à travailler en équipe, car ici c’est essentiel.


Ce que j’ai le plus apprécié…

Sans hésitation, le travail en plein air !


Mon « après Jardins de Cocagne »…

Je viens tout juste de terminer ma formation en conducteur d’engins travaux publics et carrières, et je vais me rapprocher des agences d’interim pour trouver un emploi très prochainement. Travailler aux Jardins m’a d’abord un peu aidé pour cette formation, même si cela ne touchait pas aux travaux publics, car je me suis senti plus à l’aise avec les machines. Mais aussi, j’ai regagné le goût d’avancer dans la vie, d’y voir un intérêt car lorsqu’on a la « tête au fond du seau », comme on dit, les Jardins de Cocagne est une vraie opportunité pour remettre le pied à l’étrier. Je pensais au départ rester quelques temps, le temps de trouver autre chose. Au final, l’expérience m’a tellement plu que j’ai choisi de faire mes 2 ans. Et en plus, j’y ai rencontré ma compagne lors de mon dernier mois de travail.


Je reviens bénévolement…

Dès que je peux. Je sais que je rends service, cela m’évite de rester à la maison en attendant de trouver un emploi. Et je trouve cela normal après tout ce que l’on a fait pour moi ici.


Mon petit mot aux futurs salariés…

Lorsque vous intégrez l’équipe, donnez-vous à fond. Il faut avoir envie, il faut avancer et cette expérience est bénéfique, pour ceux qui n’ont pas travaillé depuis longtemps, qui ont des difficultés à trouver un emploi… Ici, on bénéficie d’un conseiller d’insertion. Beaucoup de choses sont mises en œuvre et Bruno Mattel fait beaucoup pour essayer de nous positionner sur des emplois à la sortie. C’est donc une grosse opportunité à saisir. J’en parle d’ailleurs autour de moi et j’ai même conseillé à plusieurs personnes de rejoindre l’équipe. Il n’y a pour moi que du positif ici.

Merci Ludovic et bonne chance pour la suite !



Ludovic est arrivé aux Jardins en mars 2016 à l’âge de 29 ans. Faisant face à une situation familiale et personnelle compliquée, ses premiers mois aux Jardins ont été bercés d’incertitudes et de difficultés à entrevoir un meilleur avenir. Malgré tout, Ludovic fut volontaire et bien intégré. Grâce à un travail mené collectivement avec les encadrants, sa famille et sa compagne, Ludovic a réussi à faire des projets – notamment sa formation qu’il vient de valider avec succès et pour laquelle je l’en félicite – et reste un ancien salarié qui revient régulièrement nous rendre visite et nous aider bénévolement. Le reste il va l’écrire lui-même, après avoir réussi sa formation, puisqu’il en a maintenant les moyens et la motivation. Nous sommes fiers de l’avoir accompagné dans cette nouvelle voie. Bruno Mattel, directeur des Jardins de Cocagne de Fleurance :
195 vues0 commentaire
bottom of page