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  • Jardins de Cocagne

[Témoignage] Stéphane, adhérent "consom'acteur" engagé


Découvrez le témoignage de Stéphane, qui a accepté d'être le premier à nous faire part de son quotidien en tant d'adhérent des Jardins de Cocagne de Fleurance (et nous l'en remercions !).

Avant de démarrer, présentons en quelques mots cet adhérent consom'acteur plus qu'engagé :


Stéphane Jouanne fait de la photo depuis 11 ans et a créé le studio Pixel et Grain d’Argent à Fleurance il y a 10 ans. Il y propose des prestations de studio photo, d’impression photo, la formation en entreprise (formateur agréé), ainsi que la prise de vues par drone.


Ancien militaire de formation, il est actuellement militaire sous-officier de réserve en tant qu’instructeur dans un régiment sur Tarbes, dans le but de former de jeunes militaires et de transmettre ses compétences.


Sur Fleurance, Stéphane s’implique localement, lors d’événements locaux, et plus généralement en faveur de notre ville, en devenant par exemple tout récemment référent du bac à compost installé près de la caserne des pompiers à Fleurance. Une initiative qui ne nous étonne pas quand on découvre sa philosophie de vie et les raisons qui l’ont poussé à nous rejoindre en tant qu’adhérent :


« Je suis adhérent aux Jardins de Cocagne de Fleurance depuis plus d’un an, mais cela faisait un peu plus longtemps que je souhaitais adhérer, après avoir été déçu par certains légumes que j’achetais ailleurs. En effet, certains gros producteurs se fournissent chez d’autres producteurs, stockent pendant de longues périodes et, par expérience, le goût et la qualité ne sont malheureusement pas toujours au rendez-vous. Et ça ne me convient pas.


« J’ai surtout envie d’acheter du local, du raisonné, des produits en circuits courts, et donc de faire travailler des petits producteurs autour de moi. »

Manger des ananas bio produits et importés d’Amérique du Sud par exemple, ça ne m’intéresse également pas. Outre le fait que les process bio à l’étranger puissent ne pas être les mêmes qu’ici, j’ai surtout envie d’acheter du local, du raisonné, des produits en circuits courts, et donc de faire travailler des petits producteurs autour de moi. Avec les Jardins de Cocagne de Fleurance, j’étais rassuré quant à la provenance des légumes et fruits proposés dans les paniers, et le respect du process bio. Manger bio, c’est bien mais il est impératif que ce soit local.


« La vocation sociale et solidaire est pour moi primordiale car de nos jours, on ne pense justement plus assez aux autres. »

Avec les Jardins de Cocagne de Fleurance, j’apprécie d’une part le fait qu’ils cultivent la quasi-totalité de leur production. La 2ème chose, c’est la dimension sociale, cette envie de donner et d’aider les gens en difficulté, pour donner plus. Même si c’est très compliqué j’imagine, c’est une très belle aventure et il faudrait développer ce type d’initiatives. La vocation sociale et solidaire est pour moi primordiale car de nos jours, on ne pense justement plus assez aux autres. Et ce genre d’initiatives montrent à certains qu’on peut encore allier le côté local, les produits de qualité avec une dimension sociale où l’on est là aussi pour donner un petit peu aux autres et les aider à se relever, tout simplement. Car il faut dire que tout le monde peut tomber, et certains ne peuvent pas remonter la pente sans aide. C’est là qu’interviennent des structures comme celle des Jardins, surtout dans des petites villes comme la nôtre, où il peut être difficile de tisser un lien social et de relier les gens.

Ensuite, la ferme pédagogique avec les animaux bénéficie d’un côté ludique super pour les enfants. Et enfin, pour moi qui n’y connait rien en maraîchage, l’exploitation est pour moi un « joyeux bordel », ça évolue constamment, sans le côté industriel de l’agriculture et c’est agréable à observer, c’est vivant.


« Le fait d’avoir chaque semaine son panier bio, c’est pratique pour plusieurs raisons : comme il ne faut rien gâcher, il faut cuisiner. On découvre également des légumes qu’on ne connaissait pas. Il y a cette envie (…) de bien les cuisiner, l’envie de les goûter et de les faire goûter à nos enfants. C’est très enrichissant. »

J’ai une fille, qui va bientôt avoir 12 ans, que je sensibilise au quotidien à l’écologie, sur la question des déchets, ne rien jeter par terre… Cela va au-delà de l’écologie puisque ça porte également sur la manière de se comporter en société, le respect des autres avant de penser à soi. Déjà toute petite, nous lui préparions ses petits pots, elle mange de tout et apprécie d’avoir de bonnes choses dans son assiette.


Je parle assez régulièrement de mon expérience avec les Jardins de Cocagne de Fleurance, avec des amis, des connaissances, et notamment lorsqu’est évoquée la question du « bien manger ». Le fait d’avoir chaque semaine son panier bio, c’est pratique pour plusieurs raisons : comme il ne faut rien gâcher, il faut cuisiner. On découvre également des légumes qu’on ne connaissait pas. Il y a cette envie d’en découvrir plus sur des légumes qui nous étaient jusqu’alors inconnus, l’envie de bien les cuisiner, l’envie de les goûter et de les faire goûter à nos enfants. C’est très enrichissant. Et le fait de pouvoir récupérer chaque semaine mon panier à l’office de tourisme de Fleurance, qui est juste à côté, c’est également plus simple car je n’ai pas la possibilité de me rendre régulièrement aux Jardins."

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